L'Organisation Mondiale de la Santé définit la sexualité depuis 2006 comme " un aspect central de l'être humain... (qui) comprend le sexe, les identités et les rôles socialement associés aux femmes et aux hommes, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction".

     En France, depuis 2001, trois ateliers d'éducation à la sexualité, de la maternelle à la terminale, et par groupes d'âge homogènes, doivent en principe être dispensés chaque année. Et depuis avril 2016, cette éducation doit présenter une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes.

Or, dans les faits, 25% des établissements scolaires ne mettent pas en place ces séances*.

 

     En mars 2021, le Gouvernement crée la CIIVISE - Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants. Pendant 3 années, cette Commission a récolté le témoignages de plus de 30 000 personnes victimes de violences sexuelles durant leur enfance. Les conclusions remises dans un rapport en novembre 2023** sont sans appel : il faut croire et entendre ces enfants. 

2 à 3 enfants par classe seraient victimes d'inceste.

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     L'éducation en santé sexuelle doit être une priorité de santé publique. L'EVARS s'adresse principalement aux publics scolaires. L'éducation en santé sexuelle s'adresse à tout le monde. Car nous ne sommes pas toutes et tous à l'aise avec la sexualité, en fonction de notre histoire et de l'éducation que l'on a reçu. Il est alors nécessaire de repartir sur de bonnes bases, ensemble.

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* Rapport du Haut Conseil à l'Égalité relatif à l'éducation à la sexualité, 2016.

** Synthèse - violences sexuelles faites aux enfants : " on vous croit " publication de la CIIVISE (11/2023).